Ruisseaux et plans d'eau

Comme toutes les grandes villes du monde, Laval est en pleine expansion. L’urbanisation du territoire devient un enjeu important pour la conservation de nos milieux naturels, tels que les bois, les milieux humides et les berges. Des ruisseaux parcourent près de 250 km de la surface de l’île Jésus. Ils sont des corridors écologiques importants, contribuent à la qualité de l’eau, au maintien de notre patrimoine naturel et permettent une meilleure régularisation et gestion de l’eau.

Malgré leur important rôle sur le plan écologique et dans la gestion de l’eau, ces ruisseaux deviennent trop souvent des « décharges à ciel ouvert », lorsqu’ils ne sont pas tout simplement canalisés et enfouis sous les projets de développement. En effet, des ouvrages de canalisation ont entraîné la disparition complète ou partielle de plusieurs ruisseaux dans les secteurs fortement urbanisés. Pourtant, ils sont très sensibles aux changements qui s’opèrent, de ce fait leur état de santé se détériore.

De plus, ces milieux sont méconnus de la population, des décideurs et même de la science. Ils passent trop souvent inaperçus, alors qu’ils servent d’habitat pour plusieurs espèces de poissons, d’oiseaux, d’écrevisses, de végétaux, de plantes aquatiques et d’insectes et abritent parfois même des espèces à statut particulier. C’est également dans ces petits cours d’eau que naissent et se développent les larves de plusieurs espèces de poissons qui, lorsqu’elles passeront au stade adulte, migreront vers les rivières et participeront au réseau alimentaire différent qu’on y trouve.

Qu’ils coulent en milieu naturel ou agricole, les ruisseaux sont régis par la Politique de protection des rives, du littoral et de la plaine inondable du Gouvernement du Québec. Celle-ci stipule qu’une bande riveraine, allant de 3 à 15 mètres dépendamment des cas, doit demeurer végétalisée de part et d’autre du cours d’eau.

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