Le projet Ruisseaux urbains de Laval a commencé en 2013 avec l’objectif d’évaluer l’impact de l’urbanisation sur les cours d’eau et leur communauté écologique. Puisqu’un des buts du projet est d’en apprendre davantage sur ce type d’habitat peu connu de la population, des décisionnaires et des scientifiques, le CRE de Laval s’est associé dès le départ avec le laboratoire de la professeure Beatrix Beisner de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Depuis, neuf élèves de premier et deuxième cycle ont travaillé à mieux comprendre la dynamique écologique des ruisseaux urbains à Laval, et ce, sous différents aspects.
Le CRE de Laval et la Ville de Laval ont identifié 14 principaux ruisseaux urbains. Jusqu’à présent, le CRE de Laval, grâce à ses partenaires, en a caractérisé sept (7) et espère que le projet continuera durant les prochaines années afin de terminer les inventaires et même faire des suivis de ces 14 cours d’eau ou tout autre présentant un intérêt. (CRE de Laval, 2015)
Une caractérisation
De 2013 à 2015, une vaste étude de caractérisation de ces milieux sensibles s’est opérée et, désormais, sept cours d’eau principaux ont été parcourus et explorés, soit Papineau-
Afin de dresser un portrait complet de l’état de santé des ruisseaux, une méthodologie a été développée en se basant sur des indicateurs physiques, chimiques et biologiques:
Chaque cours d’eau étudié a été échantillonné à des intervalles de 500 m. Ces stations d’échantillonnage ont par la suite subi un examen rigoureux des différents paramètres ci-
À travers ce projet qui mobilise aujourd’hui des parties prenantes de différents horizons, le CRE de Laval souhaite démontrer l’importance d’intégrer les cours d’eau urbains dans les mécanismes d’aménagement du territoire des villes et surtout évaluer les potentiels de restauration de ces milieux fragilisés.
Les ruisseaux caractérisés
Cette initiative a permis d’observer que les cours d’eau de Laval montrent certaines tendances typiques des ruisseaux urbains, très différentes de celles retrouvées dans les cours d’eau plutôt naturels. La majorité des problématiques rencontrées en zone urbaine débute avec la minéralisation des surfaces pour la construction d’infrastructures. Elles peuvent également provenir des rejets d’eaux usées, de la canalisation et du reprofilage, de la fragmentation hydrographique et de l’homogénéisation des habitats. D’ailleurs, ce dernier facteur, par exemple, va beaucoup affecter la biodiversité locale. La dynamique fluviale naturelle des ruisseaux est caractérisée par une diversité d’habitats. À l’opposé, les milieux homogènes, lors du reprofilage des ruisseaux par exemple, sont dominés par des espèces tolérantes et même envahissantes, qui prennent la place de nombreuses espèces indigènes.
Le projet a également démontré que malgré les signes évidents d’urbanisation que présentent plusieurs ruisseaux, certains offrent des habitats riches qui abritent des espèces de végétaux ou de poissons à statut particulier et parfois même certains poissons présentant un intérêt pour la pêche récréative.
Papineau-
Champagne a été caractérisé en 2014 avec Gascon, la Pinière et Papineau-
Gascon a été caractérisé en 2014 avec Champagne, la Pinière et Papineau-
La Pinière a été caractérisé en 2014 avec Champagne, Gascon et Papineau-
Ruisseau Sainte-Rose
Sainte-
Ruisseau Vivian
Vivian a été caractérisé en 2015 avec Sainte-
Tous nos partenaires
Plusieurs partenaires techniques et financiers nous supportent depuis le début du projet et d’autres se sont ajoutés en cours de route:
Pour en savoir plus
Pour plus d’information, vous pouvez également consulter la page sur les projets de recherche de l’UQAM du projet Ruisseaux urbains.
Publications
Présentations
17 mars 2016. Rencontre printanière des intervenants du milieu en agroenvironnement Lanaudière-
Diffusions
Le 7 mars 2016 –
Le 17 février 2016 –
Le 17 mars 2015 –
Juillet 2014 –
Partenaires et remerciements
Remerciements
Le CRE de Laval tient à remercier l'ensemble des partenaires qui ont permis de réaliser ce projet. D’abord, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune pour le prêt d’équipement et de personnes ressources pour l’échantillonnage et l’identification des poissons. Puis, le Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie de l’UQAM pour sa grande collaboration dans l’échantillonnage et l’identification en laboratoire des macroinvertébrés benthiques, le prêt d’équipement pour évaluer les caractéristiques physicochimiques de l’eau et la concentration en coliformes fécaux des échantillons d’eau, ainsi que pour l’expertise du groupe de recherche dans le domaine.